En ce qui concerne le financement de l'AFLD, le ministre a répondu à plusieurs reprises que nous trouverons les moyens nécessaires. J'ajoute que cette agence a la possibilité, comme le font d'autres agences du même type, en particulier l'agence canadienne – l'une des plus brillantes dans le domaine de la recherche –, d'aller conquérir des marchés, puisqu'il y a malheureusement un marché du contrôle anti-dopage.
Or elle s'entête à ne pas aller chercher ces marchés. Par exemple, lors des Jeux asiatiques qui se sont déroulés, il y a trois ans, à Doha, le président de l'AFLD a refusé de répondre à l'appel d'offres, alors qu'il s'agissait d'un très beau marché de contrôles anti-dopage. C'est bien dommage ! Non seulement ce serait un excellent complément de ressources pour l'agence, mais cela permettrait également de faire valoir l'excellence du savoir-faire français dans ce domaine. Au-delà des garanties apportées par le Gouvernement, l'AFLD a donc du travail à faire en matière de compléments budgétaires.