La persistance de M. le ministre et de M. le rapporteur à refuser, pour la troisième ou la quatrième fois ce soir, que le monde du sport bénéficie de ressources supplémentaires est d'autant plus étonnante que nous connaissons les goûts de M. le ministre, par la presse, et les activités passées, et probablement actuelles, de M. le rapporteur. Puisque la légalisation de pratiques qui étaient jusqu'ici hors la loi va produire des ressources supplémentaires pour la puissance publique, je me demande pourquoi ils ne saisissent pas cette opportunité pour allouer une part plus importante de ces ressources au monde sportif, dont le lien avec ces nouvelles pratiques est évident. Il serait bon que l'un et l'autre, sous la pression de la majorité – bien silencieuse sur ce sujet, mais peut-être n'est-elle pas sensible au développement du sport – revoient leur position.