Je vous remercie d'avoir participé à cet exercice difficile. Nous avons entendu des choses intéressantes, notamment sur la question de la confiance – je pense notamment au fait que 27 % des chefs d'entreprise rencontrent leur banquier au moins une fois par semaine.
Je remarque également que vous nous avez tenu des propos inquiétants pour l'avenir : les parlementaires n'avaient pas pris conscience, en effet, du caractère immédiat des conséquences de l'adoption des accords de Bâle II. Nous allons devoir prendre un certain nombre d'initiatives en ce domaine et travailler sur « Bâle III ».
De nombreux députés de la Commission sont élus dans des territoires ruraux, dont ils sont soucieux d'éviter la désertification, alors que les logiques macro-économiques tendent à favoriser le regroupement fonctionnel et les économies d'échelle. Vous devez comprendre les réactions, sur le terrain, des élus attachés au maintien des activités, et donc à la politique de crédit, qui permet de les préserver. Nous reparlerons de ce problème dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire.
On peut considérer que cette table ronde aura été la première réunion de l'Observatoire du financement de l'économie…