Je m'associe à la proposition de Gérard Rameix de créer un observatoire du financement de l'économie, qui n'omettrait pas la part du financement commercial. Le crédit commercial représente 600 milliards d'euros, ce qui place les entreprises au premier rang des prêteurs à court terme. Mais le paradoxe veut qu'en cas de sinistre d'entreprise, l'ardoise soit assumée à 60 % par les fournisseurs. Si bien que le premier prêteur est aussi le plus mal protégé. Des progrès ont été faits, notamment dans le cadre de la LME, qui a raccourci les délais de paiement.