Le Crédit agricole collabore volontiers avec le Fonds stratégique.
Pour ce qui est de l'organisation du financement entre banques et du partage des risques, nous nous efforçons de dépasser les situations de concurrence légitimes et de travailler tous ensemble dans un esprit de collaboration. La situation peut être complexe pour les clients, mais il appartient aux banquiers de simplifier les procédures, a fortiori en temps de crise.
Enfin, nos réseaux doivent s'adapter. Lorsqu'elles concernent les grandes entreprises, les décisions remontent aux instances nationales. Mais, pour traiter les demandes des TPE, au niveau local, les réseaux doivent faire preuve de discernement et s'appuyer sur les conseillers « professionnels » et les chargés d'affaires, en agences.
Pour traiter du taux de refus, il faut, là encore, considérer avec objectivité les chiffres. Le taux de refus adressés aux entreprises et aux professionnels n'a pas changé entre 2007 et 2010. En revanche, la demande est significativement moins forte : la moitié du secteur économique de production a vu son chiffre d'affaires encore baisser, l'autre moitié n'ayant toujours pas retrouvé son niveau de 2007. Du coup, le besoin de financement ou d'investissement à court terme est bien moindre.
Cependant, la situation s'infléchit sensiblement. Nous avons eu à traiter d'un grand nombre de cas individuels en 2009 ; nous nous trouvons aujourd'hui dans des problématiques de filières.