Tout à l'heure, le ministre s'est livré à un exercice pédagogique en s'adressant aux enfants qui assistent à notre séance – il est vrai qu'il a déjà une certaine pratique à la maison avec les siens. Mais, dans ce genre de prestation, le succès n'est pas toujours assuré.
Les enfants étant partis, je vais commenter mon sous-amendement en m'adressant à la génération d'avant qui est dans les tribunes. Je ne me rappelle pas avoir vu dans le texte une notion de plafonnement pour les paris possibles. Si l'on dit que le jeu est une forme d'addiction et une pathologie, il faut mettre des garde-fous. Si je raisonne par analogie, lorsqu'on est malade, on va voir le médecin qui prescrit des médicaments. S'il s'agit de Tranxène ou de Valium, évidemment, il fixe un plafond, car si l'on en prend trop, on risque, par inadvertance, de passer de vie à trépas.
Mes chers collègues de l'UMP, vous pouvez demander à M. Borloo ce qu'il en est des excès – je veux parler, bien sûr, des excès écologiques !