C'est dommage que le rapporteur et le Gouvernement ne prennent pas le temps de regarder nos propositions.
Quand cet article évoque la lutte contre le jeu excessif ou pathologique, on se dit que c'est le jeu qui est pathologique. En réalité, c'est le joueur qui est considéré comme atteint d'une pathologie.
Cette ambiguïté sémantique pose un problème de compréhension du texte. C'est la raison d'être de cet amendement qui, en substituant à « jeu excessif ou pathologique » une autre formulation beaucoup plus claire et limpide, devrait aider à soigner les maux qui sont visés par l'article 20.
C'est vraiment dommage que, par esprit de sectarisme et de système, on ne nous réponde pas alors que nous faisons des propositions extrêmement constructives, en se retranchant dans un silence qui n'est pas celui des agneaux mais celui des complicités parfois, j'ose le dire.
(L'amendement n° 118 n'est pas adopté.)