Ce qui nous émeut, c'est que nous allons voter une loi qui va leur permettre de renforcer leur emprise sur un marché où ils se sont installés au moment où ces pratiques étaient illégales. Nous avons donc parfaitement le droit de le dire. Nous ne sommes en aucun cas en train d'accuser qui que ce soit de complicité ou de je ne sais quelle suspicion. (« Non, bien sûr ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Nous disons simplement qu'il y a une coïncidence politique fâcheuse entre la réalité économique que je viens de décrire et que certains résument d'un mot, sans doute facile mais que l'on retient plus aisément, « les amis du Fouquet's », et cette loi que vous nous présentez aujourd'hui.