Monsieur le président du groupe socialiste, j'ai bien entendu vos commentaires, j'ai bien entendu que vous demandiez que tous les parlementaires ne se rendent pas à l'Élysée. Je vous ai écouté avec beaucoup d'attention, notamment votre conclusion, dans laquelle vous demandiez aux parlementaires d'être porteurs d'un message. N'est-il pas important qu'ils soient nombreux pour porter ce message ? (Sourires.)
Cela dit, je me permets de vous rappeler qu'en d'autres occasions, l'usage dans notre Assemblée a permis que les uns et les autres puissent disposer d'un moment pour vaquer à des occupations ô combien importantes. Vous vous souvenez, par exemple, d'élections au sein de votre propre parti. Je me souviens avoir moi-même suspendu une séance que je présidais pour vous permettre de vous rendre dans vos sections et voter. (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe SRC.– Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
La parole est à M. Jean-François Lamour, rapporteur de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire.