Je ne vous reprochais pas, monsieur Gorce, de réutiliser les arguments employés lors de la première lecture. J'en étais même plutôt rassuré.
Nous poursuivons le même objectif : encadrer les jeux à notre façon. Nous tâchons de protéger les plus faibles d'une activité ludique qui peut devenir problématique. Il convient de souligner que cette activité, dans un premier temps, est ludique. Ce n'est pas le diable que d'aller jouer au PMU ou au loto. Ou alors c'est que nous sommes entourés de pauvres hères qui se précipiteraient à la Française des jeux ou au PMU pour « claquer » tout leur argent ! Ce n'est pas le cas.
Nous parlons bien d'espaces ludiques où l'on peut, seul ou en groupe, s'amuser, parier, jouer. Ces lieux peuvent certes être encadrés. Or c'est tout l'objet du présent projet. Vous ne cessez de reprocher au dispositif son insuffisance, ou alors son caractère prématuré – Mme Filippetti évoquait le Livre vert. Madame Filippetti, vous savez bien qu'après le Livre vert, il y a le Livre blanc – en attendant d'autres couleurs – avant de parvenir à une décision.