Monsieur Myard, ne vous emportez pas avant de m'avoir laissé finir. Les jeux, donc, sont devenus une affaire de gros sous.
Si nous voulons promouvoir une conception différente de l'organisation des jeux, le PMU et la Française des jeux doivent revenir à leur vocation initiale : financer les activités d'intérêt général. Si le ministre est prêt, si vous êtes disposés, sur les bancs de la majorité, à affecter la totalité des 700 millions d'euros de recettes que peut produire la taxation des jeux, notamment des jeux en ligne, à des activités sociales, au Centre national de développement du sport, à des activités d'intérêt général, vous servirez la cause du sport, la cause hippique et une certaine conception de l'homme dans la société.