Monsieur le président, je tiens à dire, après les interventions de l'opposition, que cela commence à bien faire ! Depuis le début de l'après-midi, ses orateurs se complaisent à mettre en cause notre probité, notre honnêteté : c'est tout simplement insupportable ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je tiens à le dire, car je commence à en avoir assez de votre manière de mépriser vos adversaires politiques. Nous n'avons rien demandé : nous sommes en deuxième lecture sur un texte que nous sommes obligés d'adopter en raison de la réglementation communautaire… (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Mme Filippetti ne dira pas le contraire : nous avons eu une discussion très intéressante sur l'addiction au jeu, qui est le problème numéro un dont traite ce texte, problème auquel nous avons apporté un certain nombre de réponses. Pour le reste, je signale à toutes celles et à tous ceux qui ne veulent pas voter le projet de loi, au-delà de leurs préférences partisanes et du procès d'intention minable auquel ils se livrent (Protestations sur les bancs du groupe SRC), qu'aujourd'hui le droit des jeux d'argent en ligne est dans un désordre total qui favorise les filière mafieuses et toutes les addictions qu'on ne peut maîtriser faute de dispositions législatives.
Dès lors, permettez-moi de retourner l'argument et de vous poser à mon tour la question : si vous ne voulez pas de ce projet, ne serait-ce pas parce que vous auriez été contactés par des filières qui ne sont pas honnêtes ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.- Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Il est temps de voter ce texte et d'en finir avec le ridicule dont vous couvrez nos travaux ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)