En effet, le PMU reverse presque exclusivement ses gains à des sociétés privées, quelques associations mises à part. Soyez donc cohérent ! Vous êtes déjà gêné de cette réponse.
Deuxièmement, Santa Casa a gagné, si l'on peut dire : l'arrêt permet de limiter l'accès à des opérateurs extérieurs. Mais pensez-vous que le marché illégal ait aussitôt disparu ? Posez la question à des collègues parlementaires portugais, comme je l'ai moi-même fait : ils vous répondront que non seulement ce marché existe toujours, mais qu'il est florissant.
Dans quelque pays de l'Union que l'on se trouve, le monopole n'est donc plus viable. D'où la décision du Gouvernement, prise en toute responsabilité. Voici en effet, me semble-t-il, ce qui nous sépare : vous n'êtes pas aux responsabilités (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) ; vous recherchez donc, de votre point de vue, le meilleur. Mais ce meilleur est inapplicable ; il est purement théorique. De notre côté, nous recherchons de manière pragmatique une solution immédiatement applicable, c'est-à-dire une ouverture maîtrisée, régulée, imposant des contraintes aux opérateurs, des obligations à ceux qui voudraient passer de l'illégalité à la légalité, et, surtout, protégeant véritablement les joueurs et les parieurs. Telles sont les préoccupations qui nous animent depuis près d'un an que nous y travaillons.