Monsieur Vanneste, nous vous avons suffisamment entendu tout à l'heure. Vous n'êtes pas le seul ici à réfléchir, bien heureusement. (Sourires.)
En mettant en avant la notion de citoyenneté européenne pour refuser aux étrangers non ressortissants de l'Union européenne le droit de vote aux élections locales alors même que cette notion fait tomber l'obstacle du lien entre citoyenneté et nationalité, vous créez dans ce pays deux sortes d'étrangers, de la même manière qu'à l'époque de l'empire colonial coexistaient deux sortes de Français, ceux qui pouvaient voter et ceux qui ne le pouvaient pas.
J'ai par ailleurs entendu dire que, pour voter, il fallait maîtriser notre langue.