Pourquoi revenons-nous à ce débat ? Une proposition de loi avait été votée en première lecture à l'Assemblée nationale, le 3 mai 2000. Aujourd'hui, à écouter les interventions de nos collègues de la majorité – hormis Mme Hostalier dont le point de vue est proche du nôtre –, nous constatons un profond décalage avec ce que nous pouvons entendre à la télévision ou à la radio ou avec ce que nous pouvons lire dans les journaux. Aussi avons-nous voulu crever un abcès : il apparaît à présent clairement – reconnaissons au passage à M. Vanneste que la position qu'il vient de défendre fut toujours la sienne – que vous êtes viscéralement opposés au droit de vote et d'éligibilité des étrangers aux élections locales et que les déclarations de Nicolas Sarkozy, faites à un moment où il était de bon ton de parler en termes de « triangulation », c'est-à-dire d'aller chercher sur les valeurs de la gauche les moyens de recevoir une partie du pactole électoral,…