Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues : « Un Maghrébin qui parle notre langue, paie des impôts et a construit des choses en France n'a pas le droit d'élire son maire, mais un Italien qui travaille dans une grande entreprise, lui, en a le droit ». Ce constat plein de bon sens n'est pas le mien, bien que je le partage. Il s'agit, certains d'entre vous s'en souviennent peut-être, d'une citation de Jean Sarkozy tirée d'une interview donnée à un hebdomadaire.