Il n'est pas besoin de chercher longtemps la réponse : elle coule de source !
Et en quoi ces résidents seraient-ils moins méritants que les citoyens nés ou naturalisés français ou encore que les ressortissants de l'Union européenne ? Au nom de quoi peut-on faire une différence entre étrangers communautaires et étrangers extracommunautaires, sauf à s'en tenir à une frontière administrative bornée, créant de fait une rupture d'égalité ?
Au contraire, nous pensons que l'égalité des droits, notamment en ce qui concerne la participation à la vie politique de son lieu de résidence, est une condition indispensable d'une véritable représentation de la souveraineté populaire.
J'en termine, madame la présidente.