Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, Mme Sandrine Mazetier, rapporteure de la présente proposition de loi constitutionnelle, nous a brossé un tableau quasi idyllique de la situation sociale, humaine, démocratique, culturelle, juridique et même économique qui devrait immanquablement nous conduire à entériner cette évolution de notre société consistant à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales aux étrangers non ressortissants de l'Union Européenne.
En clair, il y aurait, d'un côté, les humanistes, les grands démocrates, nécessairement de gauche, et de l'autre, les conservateurs rétrogrades, campés sur des modèles complètement dépassés. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)