Il s'agit d'un débat important, monsieur le président. Nous avons tous envie de moraliser la profession d'agent de joueurs. Depuis hier, nous faisons des propositions, car nous considérons que la proposition de loi pourrait comporter des avancées plus importantes encore.
Je prendrai des exemples précis au sujet des mineurs. Vous avez entièrement raison de vouloir lutter contre l'esclavage moderne qui touche les enfants venus d'Afrique. Mais il faut aussi se préoccuper de l'esclavage moderne que subissent les enfants vivant en France. Tous les week-ends, des recruteurs des grands clubs professionnels – ceux-là mêmes à qui vous voulez donner la responsabilité de contrôler les contrats – viennent piller sans vergogne les quartiers populaires en s'emparant de jeunes de moins de treize ans.