…nous n'avions eu qu'à nous en féliciter. Donc, faisons encore preuve d'audace !
Nous venions de nulle part. Eh bien, essayons de faire une belle loi, et écrivons qu'une femme victime de violences doit se voir décerner une carte de séjour. Prenons en compte qu'une femme dont le compagnon a été condamné, donc reconnu auteur de violences, a besoin de se reconstruire. Nous l'avons déjà dit, madame la ministre : ce n'est pas le moment d'évaluer cette femme, qui vient d'être victime de violences ; c'est le moment de lui donner du temps pour se reconstruire.
Vous nous dites que cette disposition serait meilleure que celle qui s'applique aux femmes victimes de la traite. Malheureusement, les amendements à l'article 5 sont tombés : j'en suis désolée, car nous proposions justement de prendre cette question en considération dans la loi. J'espère, monsieur le rapporteur, que nous aurons l'occasion de travailler aussi sur le sujet de la traite.