Cet amendement a été adopté par la commission mais je crains qu'il n'amoindrisse l'efficacité de la procédure. Les associations, comme nous y avons tenu lors du premier examen du texte en commission, peuvent déjà assister la victime au tout début, c'est-à-dire au moment où elle décide, grâce à leur concours le plus souvent, de solliciter l'ordonnance de protection. L'audition d'une tierce personne par le juge aux affaires familiales, surtout lorsqu'il s'agit d'une association – la réactivité peut être moindre que pour une personne physique –, est susceptible de freiner la procédure, ce qui va à l'encontre de nos objectifs.
Dès lors que l'association peut intervenir très en amont pour aider la victime à former les éléments de son référé protection, il est préférable de retirer cet amendement. À défaut, j'y suis défavorable.