Les premiers créateurs de richesse, ce sont les entrepreneurs, les commerçants, les artisans qui, chaque jour, par leurs efforts et leurs initiatives, produisent, innovent, développent : ils sont notre atout principal dans la bataille pour l'emploi et la croissance.
C'est pourquoi nous devons accompagner et faciliter ce goût d'entreprendre. Les Français n'ont pas peur du risque. Au contraire, un grand nombre d'entre eux aspirent à se lancer : à croire un sondage récent, un Français sur quatre se dit prêt à créer son entreprise ou à en reprendre une.
Le statut d'auto-entrepreneur est là pour en témoigner : le nombre d'entreprises a augmenté de 75 % de 2008 à 2009, ce qui a permis d'atteindre le niveau record de 580 000 créations. Mais ce statut n'est pas une fin en soi : il doit rester transitoire et permettre de développer une activité avant de la pérenniser dans un cadre plus stable.
Ce que souhaitent les Français, ce n'est pas que l'État leur vienne en aide, c'est qu'il les soutienne et ne leur complique pas la tâche.