J'ai fait part à la commission des lois du sentiment que j'ai retiré, après la tentative d'attentat avortée du 25 décembre, d'une lecture comparative des différentes expériences qui ont été menées. Le scanner corporel présente en effet des garanties en terme de sécurité, mais n'est pas la panacée. Dans le cas de l'attentat manqué du 25 décembre, la question s'était posée de savoir si l'utilisation du scanner corporel aurait permis de détecter les explosifs et les services britanniques ont estimé qu'il y aurait eu une chance sur deux. Ce n'est pas du 100 %, mais ce n'est pas non plus du 0 %. Eu égard à cette incertitude, j'ai indiqué à la commission des lois que nous devions sans doute réfléchir à d'autres dispositifs. Il existe notamment des appareils permettant de détecter la poudre d'explosif sur un corps. D'autres pistes doivent également être explorées. Mais les scanners corporels constituent une solution à ne pas négliger.
Mme Batho a rappelé le chiffre de un million de dollars par scanner, que j'avais moi-même donné. Depuis, nous avons obtenu des informations auprès d'autres sociétés, et le chiffre serait sans doute beaucoup moins élevé, aux alentours de 200 000 dollars. Il n'en reste pas moins que c'est un équipement onéreux.