Il fallait le dire !
Monsieur le ministre, une fois de plus, je ne suis pas d'accord avec Jean-Christophe Lagarde, qui propose l'uniforme là où il faut de la haute couture…
Selon les situations, le comportement n'est pas nécessairement le même. J'ai moi aussi vécu les violences urbaines du mois de novembre 2005. J'ai été très content d'avoir dans ma ville des unités de la gendarmerie nationale, qui ne dépendaient pas de l'autorité locale de police, mais qui se sont excellemment comportées sous l'autorité du préfet.
J'ai cité tout à l'heure l'exemple de la blessure dont a été victime Joachim Gatti au mois de juillet. À l'évidence, les forces de police avaient été ce jour là mal commandées, et la faiblesse ne venait pas du niveau départemental, mais bien du niveau local. Il ne peut donc y avoir de règles absolues. Faisons confiance à la hiérarchie pour prendre les dispositions qui conviennent. La disposition prévue dans cet amendement n'a pas sa place dans un texte de loi, sous peine de rigidifier à l'extrême le fonctionnement des forces de sécurité.
(L'amendement n° 132 n'est pas adopté.)
(L'article 1er et le rapport annexé amendé sont adoptés.)