D'autant que vous n'avez pas rompu avec cette idéologie : on l'a vu hier à l'occasion de la discussion de la ratification d'une convention avec l'Algérie.
Que m'ont dit ces jeunes fonctionnaires de la police nationale, en particulier ce jeune fonctionnaire qui venait de Toulon – et dont la copine est, évidemment, restée à Toulon ? Il est là, enfermé lui aussi d'une certaine manière, au centre de rétention, avec 1 850 euros par mois. Premier poste, première déception : il n'a pas voulu être policier pour faire ce travail. Et quelle explication lui donne-t-on ? Aucune. On lui demande de faire ce travail, c'est tout.
Alors que je traversais la cour du dépôt de la préfecture de police accompagné par un officier, celui-ci m'a dit : « C'est très bien ce que vous faites, monsieur le député, parce qu'on amène ici beaucoup de gens arrêtés illégalement. » Il faut que vous entendiez cela, chers collègues, et vous aussi, monsieur le ministre.