Mais nous aussi pouvons le faire, ce bilan, puisque nous avons qualité, en tant que parlementaires, pour aller visiter les gendarmes et les policiers. Nous pouvons même nous rendre sur les lieux de privation de liberté. Je me suis d'ailleurs livré à cet exercice il n'y a pas longtemps : je suis allé voir les cellules de garde à vue dans ma bonne ville de Montreuil. Après avoir visité les personnes qui y étaient placées, je suis resté – j'avais le temps, c'était la nuit – avec les fonctionnaires de la police nationale ? J'ai pu mesurer la difficulté de leur tâche, la non-reconnaissance dont ils pâtissent, la souffrance que certains d'entre eux endurent.