Il y a cinq ans, dans ma commune, un père de famille prêtait régulièrement son véhicule à son fils de seize ans et demi : celui-ci, conduisant sous l'emprise de l'alcool et du cannabis, tua un jour un jeune homme qui attendait son bus après un match de tennis. Dans un tel cas, le père est tout aussi coupable que son fils, il doit pouvoir être pénalement sanctionné et savoir que ce qui, sans doute, à ses yeux, vaut plus qu'une vie humaine – son véhicule – risque de lui être confisqué.