Quant à la zone de rétention de Roissy – sur laquelle j'ai presque honte de revenir tant elle a fait l'objet de débats au sein de notre assemblée –, les salles d'audience dont elle est pourvue devraient normalement permettre d'éviter aux centaines de personnes qui y sont retenues de se déplacer, mais les juges refusent eux-mêmes de s'y rendre. Tous les ministres de l'intérieur qui se sont succédé ont constaté ce problème ; certains sont même devenus garde des sceaux.