Et ce n'est pas fini. C'est sans doute pour cela que ce texte comporte des dispositions sur l'allongement des contrats des adjoints de sécurité et sur l'appel à la réserve et aux volontaires.
C'est la deuxième raison pour laquelle nous appelons à adopter cette motion de rejet préalable : il s'agit d'obtenir du Gouvernement le gel de la révision générale des politiques publiques concernant la sécurité intérieure. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous avions déposé un amendement en ce sens, mais il a été rejeté en vertu de l'article 40.
De fait, l'État prend aujourd'hui le risque inconsidéré d'affaiblir les forces de sécurité, de réduire leurs moyens d'action, de brider leurs capacités opérationnelles et de conduire à une certaine paralysie au moment même où l'insécurité augmente, et exigerait que les forces que le Gouvernement considère comme surnuméraires soient redéployées directement vers la police de quartier.
Les termes mêmes de « loi de programmation » paraissent totalement usurpés.