Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, en montant à cette tribune je ne peux m'empêcher de penser aux quatre-vingts professeurs du lycée polyvalent Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine qui ont exercé aujourd'hui encore leur droit de retrait pour dénoncer la situation de violence endémique que connaît leur lycée après l'agression dont a été victime un élève, et pour obtenir une meilleure sécurité par le doublement du nombre de surveillants dans cet établissement.