Le taux d'élucidation, qui est sans doute l'indicateur le plus pertinent, est passé de 26 % à près de 40 %.
Ces résultats sont extrêmement positifs. Mais, pour qu'ils perdurent, il est nécessaire, voire indispensable, de rendre la politique de sécurité encore plus performante face aux nouveaux phénomènes de violence qui apparaissent.
En effet, notre société est confrontée à une évolution inéluctable de la délinquance, qui recouvre de multiples formes dans un monde à l'économie globalisée. Elle nécessite, de ce fait, une remise en cause des cadres d'action traditionnels des forces de l'ordre.
Dans ces conditions, légitimement, le Président de la République a demandé au ministre de l'intérieur de procéder « à la préparation d'une nouvelle loi d'orientation et de programmation, en privilégiant le redéploiement des moyens existants et le renforcement de la police scientifique et technique ».
La LOPPSI 2, présentée en conseil des ministres le 27 mai 2009 par Michèle Alliot-Marie alors ministre de l'intérieur, voulait dessiner la nouvelle politique de sécurité de notre pays pour les quatre années à venir. Dès votre nomination au ministère de l'intérieur, monsieur le ministre, vous avez souhaité densifier considérablement ce projet de loi et renforcer le texte initial autour d'une stratégie globale de lutte contre l'insécurité.