Je voterai l'amendement de M. Mamère, pour les raisons qu'il a indiquées : on ne peut en effet concilier deux choses totalement inconciliables. En tant que non inscrit, je n'ai pas souvent l'occasion de m'exprimer – du reste je n'interviendrai plus sur ce sujet –, mais laissez-moi vous dire ceci : je suis conscient des efforts que déploient M. le ministre et Mme la secrétaire d'État – à laquelle je rends hommage – sur un sujet aussi difficile. Mais, malheureusement, nous n'avons pas respecté le bon timing dans cette affaire. Nous l'avions demandé sous la précédente législature lors de l'examen du texte sur le développement des territoires ruraux – Patrick Ollier s'en souvient sans doute : nous aurions dû discuter d'une loi cadre sur l'avenir de l'agriculture française et tout remettre à plat. La question des OGM aurait alors fait l'objet d'un débat plus apaisé et nous aurions pu apporter des solutions que nous ne sommes pas en mesure de faire aujourd'hui. Quel dommage !
En attendant, je constate que le nombre des exploitations agricoles en France diminue chaque jour…