Il est évident que toute l'agriculture du pays ne sera pas bio dès demain, mais si l'on pense aux générations futures, si l'on pense à la santé des consommateurs et agriculteurs, c'est dans ce sens qu'il faut aller. Il y a trois mois, un préfet de la République écrivait dans un rapport que, si l'on arrêtait toute activité agricole en Bretagne aujourd'hui, il faudrait vingt ans pour que les cours d'eau retrouvent leur état naturel. Cela ne se fera pas en un jour, mais il faut réagir.