Nous savons tous comment fonctionnent les commissions départementales d'orientation de l'agriculture et par qui elles sont contrôlées. Aujourd'hui, malgré les demandes des consommateurs, il est très difficile pour les jeunes agriculteurs « bio » de s'installer et de trouver des terres. C'est regrettable, car ils n'ont souvent besoin que de petites surfaces. En cultures maraîchères, on peut s'installer sur seulement cinq hectares aux abords des villes. Il faut attirer l'attention des commissions départementales sur ce problème et les inviter à donner une priorité à l'installation de ces agriculteurs. L'idéal, mes chers collègues, serait que nous n'ayons plus, un jour, que de l'agriculture biologique dans notre pays !