Je me suis mal fait comprendre, madame la secrétaire d'État. Il est certain que nous ne résoudrons pas les problèmes de distorsions de concurrence en lançant une offensive dans le sens du « moins-disant environnemental », mais j'insiste pour que nous nous battions à Bruxelles. Or, nous avons le sentiment que nos représentants y renoncent, croyant qu'il suffit de se doter de réglementations à l'échelle nationale.
Vous devriez, madame, être attentive au fait que les redevances trop élevées sont dissuasives, y compris pour des produits d'origine biologique qui, comme le purin d'ortie, pourraient se révéler utiles. Un certain nombre d'entre eux vont être soumis à la procédure d'agrément au titre de la réglementation sur les biocides, mais il est à craindre que les industriels ne les soutiennent pas en raison précisément du niveau des redevances.