Notre collègue Dionis du Séjour a posé un vrai problème. Il peut en effet arriver qu'une association ne travaille que de façon saisonnière. Mais nous avons déjà la réponse à cette difficulté : ce sont les associations d'intermédiation. Il en est une que je cite toujours, parce que c'est la meilleure dans ce domaine. Il s'agit d'Unis-Cité, qui peut être l'interface entre ces fameuses associations qui travaillent de façon ponctuelle, en particulier en direction de publics en grande difficulté, et l'offre de jeunes volontaires qui pourront, si la loi est votée, effectuer ce service civique. C'est justement Unis-Cité qui répartit le temps de volontariat du jeune en fonction des missions demandées par ces associations, qui ne travaillent pas nécessairement tout au long de l'année. Cela répond parfaitement à votre question et c'est déjà intégré dans le dispositif.
Reste un problème, et je l'indique à nouveau au haut-commissaire : c'est de savoir – alors que l'Agence, nous en sommes tous d'accord, remplira parfaitement sa fonction au niveau national – ce qu'il en sera au niveau local. Comment les élus, les structures locales seront-ils parties prenantes dans la décision d'agréer ou non des dispositifs de service civique répondant au problème posé ? Mais la loi le permet déjà au travers de structures d'intermédiation, comme des associations agréées, qui proposent précisément cette diversité de missions.