J'ai bien écouté Mme Amiable à l'instant mais je l'avais également entendue lorsque, tout à l'heure, elle demandait qu'on adopte l'amendement proposant aux jeunes de seize à dix-huit ans un parcours de formation.
Qu'il n'y ait pas de malentendus entre nous : le fait d'ouvrir aux jeunes la faculté d'un engagement civique ne veut pas dire que les jeunes de seize à dix-huit ans n'iront pas en formation. Le service civique sera une possibilité de remotiver des jeunes non pas en les faisant travailler mais en leur permettant de passer du temps auprès d'une association, dans une oeuvre d'intérêt général. De nombreux professeurs considèrent que c'est quelque chose de tout à fait utile, ils nous l'ont dit.
Les explications de Mme la rapporteure vont tout à fait dans le sens de ce qu'on essaie de construire pour les jeunes, sans revenir sur ce qu'ils avaient obtenu auparavant. Aujourd'hui, un jeune de seize ans peut s'engager. Lui fermer la porte irait à l'encontre de ce qu'on essaie de construire, c'est-à-dire d'élargir la palette pour que tous les jeunes puissent avoir une solution entre seize et dix-huit ans.
De plus, je vous rappelle que la proposition de loi prévoit une réglementation spécifique pour les seize à dix-huit ans pour que les conditions de travail soient encadrées et protégées.