Nous n'avons pas la même idée de ce qui est dans la moyenne, mon cher collègue. Vous devez être plus grand que moi, ce qui explique que vous voyez plutôt les hautes classes moyennes !
Vous avez prévu des investissements pour l'enseignement supérieur mais, quand on fait la comparaison, par exemple, avec les États-Unis, qui étaient historiquement votre référence, on voit à quel niveau de misère nous nous situons !
Par ailleurs, les modalités de financement du grand emprunt sont tout à fait contestables. De ce point de vue, je vous renvoie une nouvelle fois aux réflexions de nos collègues sénateurs Philippe Marini et Jean Arthuis, qui n'ont pas écarté la piste d'un emprunt obligatoire assis sur l'impôt sur le revenu payé par les contribuables les plus aisés. Ils y voient, disent-ils, une démarche en conformité avec – tenez-vous bien ! – « l'exigence de solidarité », ainsi qu'une source de recettes « aisément identifiable ».