Le crédit d'impôt recherche est présenté partout comme une mesure exceptionnelle et merveilleuse qui susciterait le développement. Elle nous coûte environ 4 milliards d'euros, mais à qui bénéficie-t-elle ?
Premièrement, pour 80 %, aux grandes entreprises, et seulement pour 20 % au PME.
Deuxièmement, aux banques. Je serais heureux que nous puissions disposer d'évaluations en la matière, mais il faut que vous sachiez, mes chers collègues, que les banques font de la recherche pour trouver l'algorithme qui permettra d'être plus rapide et plus efficace que les concurrents.
Troisièmement, on observe – et j'aimerais que le ministre nous réponde sur ce point – qu'un certain nombre de nos grandes entreprises valorisent en France la recherche effectuée à l'étranger.