Je partage les avis du rapporteur sur cette question importante qui requiert une grande vigilance. Les producteurs comme la Compagnie Fruitière de Marseille qui possède des plantations en Guadeloupe, en Martinique mais surtout en Afrique, auront beaucoup de difficultés si aucun accord ne se fait sur le cycle de Doha.
La structure des importations de bananes dans l'Union européenne (72 % de « bananes dollar », 17 % des pays ACP et 10 % de l'Union) illustre la gravité de la situation. Il faut aussi noter que la présidence espagnole a pour objectif de trouver un accord sur les bananes pour faciliter les accords de libre échange avec les pays latino-américains.
Comment les compensations de 200 millions d'euros seront-elles versées dans la mesure où il n'existe pas de ligne budgétaire afférente dans le budget communautaire pour 2010 ?
Il faut être très vigilant sur ce dossier surtout pour la Guadeloupe et la Martinique qui, n'étant déjà pas compétitives actuellement, le seront encore moins avec un droit de douane abaissé à 114 euros en 2017.