Mais – soyons plus sérieux – ce texte s'appliquera aussi à des salariés, comme ceux de Continental, par exemple, qui, apprenant que leur patron va délocaliser l'activité et qu'ils vont perdre leur emploi sans aucune chance d'en trouver un autre, se réuniront pour dire qu'ils ne peuvent laisser faire ça, qu'ils casseront une porte s'il le faut pour occuper l'usine. C'est un combat social que l'on peut comprendre mais qui, en vertu de ce texte, serait, demain, passible de trois ans de prison. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Cet article est trop dangereux, comporte trop de risques, et nous proposons de le supprimer.