Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, nous pensions que le « big bang territorial » annoncé par Nicolas Sarkozy reposerait sur l'un des textes majeurs de la législature actuelle. Après les assauts de la commission Balladur, le rapport de M. Warsmann, le discours du Président devant le Congrès à Versailles et les charges de M. Brice Hortefeux, la réforme territoriale nous était vendue comme urgentissime.
Pourtant, pour l'examen de ce texte inaugural, les bancs des députés de la majorité étaient totalement déserts. M. Hortefeux, qui sait réciter son argumentaire lors des séances de questions au Gouvernement, quand il est interrogé sur cette contre-réforme, n'a pas jugé utile de venir la défendre devant la représentation nationale. (« Quelle honte ! » sur les bancs du groupe GDR.) Il a choisi de se faire remplacer par son secrétaire d'État, M. Marleix, qui lui-même s'est fait assez rapidement remplacer par la secrétaire d'État chargée de l'outre-mer, Mme Penchard. (« Oh là là ! » sur les bancs du groupe GDR.)