Je veux croire que, cette nuit, dans votre sommeil, vous ne ressasserez pas ces numéros ! (Sourires.)
Ce matin, depuis le moment où Mme la ministre a demandé la réserve des votes sur les amendements – il n'y avait alors personne sur les bancs de l'UMP –, la rumeur a circulé que vous auriez manifesté votre désapprobation et souhaité que le débat parlementaire ait lieu. Si cette rumeur est fondée, je vous remercie, monsieur le président, de cette attitude, mais je sais combien vous êtes attaché au bon fonctionnement de notre assemblée.
Cela étant, mes chers collègues, cette caricature a des effets dangereux dont vous ne semblez pas mesurer l'importance. M. Jacob s'est livré tout à l'heure au décompte des dernières secondes du temps de parole réservé à notre groupe. Si cela vous amuse, en ce qui me concerne, cela m'inquiète et m'angoisse.