Alors qu'il disposait de plus de huit heures de temps de parole, le groupe UMP n'a utilisé au total que vingt-quatre minutes : peut-être vient-on à l'instant de passer à vingt-six.
Pour la première fois depuis la mise en oeuvre du temps programmé, les suspensions de séance destinées à permettre à la majorité de se ressaisir, de regagner l'hémicycle pour y redevenir majoritaire, n'ont pas seulement été sollicitées par l'opposition mais aussi par la présidence de l'Assemblée, le Gouvernement ayant demandé, précisément en raison de l'absence des députés de la majorité, la réserve des votes.