Nous lui exprimons notre gratitude car elle donne enfin à notre débat un véritable caractère démocratique.
Nous regrettons l'absence de M. Marleix. C'est par sa voix que le Gouvernement a provoqué ce débat et qu'il a inscrit ce projet de loi à l'ordre du jour : il doit être présent dans l'hémicycle.
Nous constatons que le secrétaire d'État qui présente un projet de loi aux députés, qui les interroge, en somme, s'abstient d'écouter leurs remarques et de participer à la discussion. Monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, je vous le dis, à vous qui pourriez parfois aussi écouter et porter la parole des députés de l'opposition, il y a du mépris dans cette attitude.
Je n'ai aucune qualité pour vous faire la leçon, et je sais que ceux qui entendent les sermons, puisqu'ils sont présents, sont les moins concernés, mais voilà bien l'illustration du mépris dans lequel le Gouvernement tient la nature, l'enjeu et les conséquences du débat parlementaire. C'est à ce titre que l'absence du secrétaire d'État est scandaleuse !