Les régions jouent un rôle fondamental dans notre pays, monsieur le secrétaire d'État,. Laurent Fabius l'a redit : la dette de l'État explose ; or l'endettement des régions représente moins de 1 % de cette dette.
Dois-je rappeler que les régions ont massivement investi pour préparer l'avenir, avec 32 % d'augmentation des investissements, et que cette mobilisation a permis plus de transports collectifs, plus de lycées, plus d'universités, plus de formation, plus d'emplois ?
Est-il nécessaire de rappeler également qu'au moment où vous multipliiez les taxes nouvelles, les régions supportaient le coût des responsabilités que vous leur aviez transférées, et que, malgré cela, les impôts ont très peu augmenté ? Avec une augmentation moyenne de 3 euros par an et par personne dans les régions, nous sommes bien loin des montants des taxes que, depuis sept ans, le Gouvernement fait peser sur les contribuables.
Cela vous fait sourire, monsieur le secrétaire d'État ? Je sais que vous croyez dans la région. Vous êtes d'ailleurs, me semble-t-il, candidat à une présidence de région.