Et si vous avez décidé – pas vous, monsieur le secrétaire d'État, je le sais bien, car, en cette matière comme en d'autres, j'ai cru comprendre que c'était le Président de la République qui décidait ! – d'inverser la tendance, c'est, me semble-t-il – je ne veux pas faire de procès d'intention –, pour trois grandes séries de raisons.
D'abord, sur le plan financier, M. le Premier ministre Fillon a eu un jour cette formule gravée dans le marbre : « L'État est en faillite. » Mais c'était avant la crise et les choses ne se sont sans doute pas améliorées depuis. Vous n'avez plus d'argent, tout le monde le sait. Vous avez donc décidé, ou plutôt M. le Président Sarkozy a décidé, de faire les poches des collectivités territoriales – pardonnez la trivialité de l'expression –…