Nous choisissons pour notre part une société qui fait de l'homme le coeur de ses préoccupations ; où l'on évoque les usagers de La Poste, et non ses « clients » ; où l'on parle de salariés garants du service public, et non d'automates, tels que les conçoit votre projet.
J'invite chacun d'entre vous à songer aux quartiers, aux villes et aux villages, et à mesurer les conséquences du changement de statut : la remise en cause de l'aménagement du territoire, du service universel et de l'égalité tarifaire.
Voilà pourquoi nous nous opposons à ce changement de statut, dont nous maintenons qu'il conduira inéluctablement à la privatisation de ce bel outil, de ce beau service postal auquel tiennent les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)