Et là vous renoncez d'avance. Quel aveu!
Nous avons déjà eu ce débat. Aussi, je ne m'y attarderai pas. Mais une chose est claire : le préambule de la Constitution de 1946 n'empêche nullement la privatisation d'opérateurs de service public, il n'a d'ailleurs pas été écrit pour ça. Et le Conseil constitutionnel a déjà refusé de l'interpréter ainsi en 1993.
Nos concitoyens n'ont pas la mémoire aussi courte que d'aucuns le pensent, et ils savent bien qu'une fois qu'on transforme un exploitant public en société anonyme, ce n'est pas pour faire exactement la même chose qu'avant !
Le service public des télécommunications, pour y revenir, n'existe presque plus. « Presque plus », car il en reste encore, des salariés de France Télécom qui ont le service public chevillé au corps, cette culture du service à rendre à l'administré. Et ce sont d'abord eux qui souffrent de la logique financière que le management à l'anglo-saxonne leur impose aveuglément depuis quelques années.