Monsieur Paul, je souhaite revenir sur la première partie de votre intervention qui concernait l'application de l'article 40.
Je me souviens, pour ma part, avoir déclaré recevables certains amendements qui ont été rejetés par la commission. Puis, ils ont été redéposés en séance et déclarés irrecevables par la commission des finances.
J'en viens maintenant à l'amendement que j'ai cosigné avec le rapporteur. Cet amendement est recevable car la disposition qu'il propose est compensée à due concurrence. Cela veut dire que si un bureau de poste reste ouvert jusqu'à vingt et une heures, il sera fermé en contrepartie à des heures qui ne conviennent pas à la population. Il n'en résulte donc aucune dépense supplémentaire. Il s'agit en fait de s'adapter aux modes de vie des populations.
M. le ministre me propose, dans sa grande générosité, de fermer le bureau de poste de Nice quand celui de Rueil-Malmaison sera ouvert. (Sourires.)